Un(e) thé(quila) au Costa Rica - San José, Samara, Tenorio, Manuel Anntonio, Allajuela et Grecia

Beauté sauvage. Voilà ce qui peut résumer le Costa Rica, la côte riche.
Petit pays d'Amérique centrale, niché entre le Panama et le Nicaragua, il est parfait pour offrir sur un plateau la mer des Caraïbes côté océan Atlantique et l'océan Pacifique en même temps.
Selon le mois où l'on s'y rend, une côte est toujours plus favorable. Toutefois, il y a peu de mois idéal, à part en février pour le visiter. Il faut donc se préparer à avoir quelques averses qui permettent de donner toutes ses vallées verdoyantes au pays. Et tous ces animaux. En totale liberté. En veux tu, en voilà. Et en version XXL comparé au même animaux ailleurs. Impressionnant. Et pour partager cette aventure avec moi et souffler mes 29 bougies, mes supers amies sont venues me rejoindre et affronter leur peur d'avion. Au top.


C'est donc à San José, la capitale, que j'ai atteri en premier depuis la Paz en Bolivie. Ce qui est dingue, c'est que mon billet en aller simple m'a presque coûté autant que l'aller-retour de France de mes amies, soit près de 500 euros.
Oublié les vols d'Asie qui ne coûtent rien. Les vols en Amérique du Sud, même low cost, coûtent un bras. Et tout faire en bus relève de l'irréel vu les distances et l'insécurité aux frontières, sans compter le passage du détroit du Panama qui n'est pas possible par voie terrestre légale.
Après ces 5 heures d'attente à l'aéroport à negocier une location de voiture pour passer le temps, j'ai vu leurs bouilles arriver. Un plaisir intense de les voir débarquer, comme toujours. Et un sourire immense en les voyant suivi de leurs valises à roulettes de 23kgs en me disant qu'elles ont pris le minimum pour ces 12 jours.
Pour moi et mon sac de 10kgs pour 1 an de voyage.

23kgs dans chaque valise. Bien oui, fallait bien amener le foie gras, le Montbazillac et les Kinder maxi

Aucune location de voiture n'étant satisfaisante, on a pris un taxi pour rejoindre le centre de San José, négocié à 20 dollars. Arrivées à l'hotel à la nuit tombée, on est parti se faire un resto de bienvenue en centre ville. Bon bien on peut dire que trainer dans San josé le soir, c'est déconseillé. C'est craignos avec les mecs camés à la colle ou au crack (drogue des pauvres) un peu partout à nous suivre ou nous parler. Et puis avec des barreaux au fenêtre de toutes les maisons pour éviter les cambriolages. Pas très rassurante cette ville.

Heureusement qu'on en partait le lendemain, direction Samara, charmante ville en bord de mer sur la côte Pacifique, à l'Est du pays.
On a finalement trouvé notre location de voiture en version tout terrain pour 12 jours à 500 euros avec l'agence Poas location.
Et c'était parti. 3h de route selon le Gps. 6h de route en réalité. Et c'était pas loin. Avec une pluie chaude et battante de mousson en plein milieu du trajet qui n'a pas discontinué jusqu'à notre arrivée. Sans compter l'état chaotique de certaine route et l'absence de marquage au sol qui rend la visibilité difficile de nuit. Ca nous a mise dans le bain, au propre comme au figuré. C'est dans ces situations qu'on rigole avec ses copines et qu'on se rend compte que ce n'est pas tant l'endroit qui compte mais les personnes avec qui on vit l'aventure.
On était bien contente d'arriver à notre hôtel qui, alléluia, était top et avec un super rapport qualité-prix, soit 80 dollars la nuit pour 3 avec petit-déjeuner et piscine.
Déjà, on savait que le Costa rica ne faisait pas parti des pays bon marché comme peut l'être la Bolivie. Ce n'est pas pour rien que Costa Rica signifie côte riche.



À Samara, on a pu commencer à se détendre, avec la plage de sable gris, bordée par la jungle et ses vagues. Et au coucher du soleil, suelques shooters de Téquila avec citron vert local au bar de plage et des massages nous ont directement immergé complétement dans la pura vida, leur expression fétiche. Pure vie. Ah bah voilà, l'âme du Costa rica qu'on attendait.
Parce que la téquila allait remplacer le thé. Oui, rien, nada en thé. À part l'international insipide Lipton Yellow label tea. Pour l'amatrice de thé que je suis, j'ai dû me résigner ici.





Samara et ses prairies bordant la plage


Une chose qui nous a aussi grandement étonné, c'est le climat, chaud et très humide. Même après 2 jours, aucun vêtement ne sèche. Du coup, ils se font plaisir sur le pris des laveries.

Et les jours suivants, nous sommes parties dans la joie et la bonne humeur à la découverte des plages aux alentours, chacune avec son côté sauvage bien ancré.
Et aussi à la découverte de la faune et de la flore, où nous avons pu voir les arbres crocodiles, les arbres indien desnudo, les singes, les papillons, les chauves souris et tout plein d'animaux bizarres qu'on ne trouve pas chez nous.




Tu l'as grillé celui là à se faire sa sieste tranquille ?






Arbre crocod






Après ces quelques jours, ponctués de quelques averses, nous nous ressourcions chez coco, un bar-resto ambiance mexicaine de part la proximité géographique avec le Mexique. On s'y est litteralement pété le bide avec leurs fajitas, tapas, enchiladas, quesadillas,...







Une fois pleine de Samara, on a pris la route pour le Nord du pays, direction le parc du volcan Tenorio. Changement d'ambiance, il y faisait plus frais et on vivait en pleine jungle dans une hutte en bois avec personne aux alentours.
Le genre d'endroit où on imagine les ours arriver.
On s'est encore bien marré dans notre pampa costaricienne.
On a même croisé un paresseux en route, qui traversait juste devant nous au rythme d'un escargot. Les surprises locales.

Salut le paresseux !




















Et surtout on a pu découvrir la magnifique cascade du Rio céleste. Une rivière d'un bleu hallucinant qui donne une cascade à couper le souffle. Même en s'étant fait rincer par une pluie de mousson en ce jour d'halloween, on a pu savourer ce décor impressionnant.

Cascade du Rio celeste









Halloween power

L'escale au frais nous ayant fait découvrir l'atmosphére ''lost in the mountains'', on a repris la route direction le très célébre parc Manuel Antonio, sur la côte Pacifique toujours mais plus au Sud.
Et en chemin, encore une surprise, en voyant plusieurs badauds accoudés à un pont, on s'est arrêtées y jeter un oeil.
Et bien on a n'pas été déçues : plus d'une vingtaine de crocodiles juste en-dessous de nous à se dorer la pilule bouche ouverte.
Exactement le moment où tu pries pour ne pas lâcher ton téléphone.

T'attends quoi toi ?



Alors vous en compter combien ?

On a bien mangé mon pépére

Des dizaines de litchis et une noix de coco plus tard, on a repris la route pour arriver dans notre hôtel à Manuel Antonio.
Sa réputation se ressent dans les prix et le budget y est un peu plus conséquent. On a commencé par tester une plage en dehors du parc, toujours avec le caractère sauvage. Et on en a profité pour faire une ballade/galop à cheval sur la plage et dans les vagues. Un pur moment de liberté. Je m'imaginais déjà avec mon arc et mes flèches au galop sur mon cheval telle une amazone. Magique.












On a finalement testé le parc Manuel Antonio, avec entrée à 10 dollars.
Et sa notoriété en fait évidemment un business.
Du coup, avant le parking officiel, des rabbateurs se positionnent pour vendre leur parking payant en faisant peur à nous dire qu'il n'y a plus de route après.
On ne s'est pas laissé avoir mais c'est bon à savoir.
Quoi qu'il en soit, il vaut le coup pour y admirer l'eau d'un bleu profond, ses iguanes sur la plage, accompagnés de ses singes farceurs ou encore de ses autres animaux étranges. Mais aussi ses rats. Sur le chemin de randonnée sur la pointe, on en a vu des dizaines. Gros. Poils mouillés. Sans queue. Dégueulasse. Entourées de rats. Brrrr. Je ne remettrai certainement pas les pieds sur ce côté du parc. Ils s'étaient tous réunis pour mon anniversaire.
Heureusement que mon plus beau cadeau était d'être entourée de mes amies ayant franchies tout l'Atlantique pour me faire des gros câlins au réveil et qu'on s'empifre d'un cheese cake le soir venu après avoir soufflé mes bougies. Un anniversaire mémorable !



Entre singe assoiffé....








....iguanes....



....raton laveur...












Rat........





Leur vol s'approchant, on a repris notre chemin pour Allajuela, la ville juste à côté de l'aéroport comme on ne voulait pas remettre les pieds à la capitale San José.
Au petit matin, je les ai laissé monter dans leur avion, le coeur lourd mais heureuse d'avoir pu partager un bout d'aventure avec elles. Quand bien même, je n'ai pas du tout voyager avec elles de la même façon que je le fais seule évidemment, ni avec le même budget. Parce que oui, quand on n'est pas seule, on se permet des hébergements plus élevés et on se fait plus de restos-apéro. Le budget est de fait plus important en voyageant à plusieurs quand bien même on pourrait penser le contraire. Au final, 770 euros sur place pour ces 10 jours ensemble. Et il est facile de payer en carte bancaire ou de retirer des colonnes partout sans frais supplémentaires.

J'ai ensuite repris la route seule pour une petite ville dans les terres qui avait retenue mon attention : Grecia. Et sa seule auberge de jeunesse Mangifera. En mode baba cool. A finir la soirée entre américain, suisse, néerlandais et locaux. D'ailleurs comment appelle-t-on les habitants des Usa ? Américains...Un peu hégémoniste selon les locaux. Bien oui, parce que eux aussi sont Américains et pourtant on les appelle Costariciens. Pour eux, c'est donc une abération que le pays censé être le plus puissant au monde soit le seul sans avoir un nom pour ses habitants.

Et les surprises étant toujours là quand on ne s'y attend pas, j'ai même fini dans une église à chanter avec les locaux dans un rythme envoutant.
Et puis j'ai pu m'y faire un dernier soda, le nom de leurs restaurants locaux, et y savourer mon plat favori, le ceviche, ce poisson mariné coupé en dés. Ou encore une sopa de mariscos ou bien leur casados, plat typique agrémenté de riz aux haricots rouges, pommes de terre, banane plantin, salade et poulet.

Eglise locale de Grecia

Auberge Mangifera. Baba cool power.


Mon plat local favori : le ceviche


Le plat typique par excellence : le casados

Encore une découverte. Même si le pays paraît petit, il est très long à traverser du fait de l'état des routes. Entre le parc Corcovado qui restera une future découverte et la côte Atlantique, je dis ciao au Costa rica et...pura vida !



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